mercredi, mai 1
Des supporteurs de Liverpool bloqués devant le Stade de France avant la finale de Ligue des Champions entre Liverpool et le Real Madrid, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 28 mai 2022.

Un accord a été conclu, vendredi 22 mars, avec les supporteurs de Liverpool, qui réclamaient des indemnisations pour les blessures physiques et mentales causées par les incidents du Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions le 28 mai 2022, a annoncé l’UEFA.

Les détails financiers de « cet accord complet et définitif » n’ont pas été dévoilés par l’instance. Les fans des Reds étaient représentés par deux groupes d’avocats, le cabinet de Liverpool Bingham Long et celui de Londres Pogust Goodhead, qui avaient déposé des plaintes pour dommages corporels.

Ces indemnisations à venir s’ajoutent au remboursement des billets que s’était engagée à effectuer l’UEFA il y a un an, après un rapport indépendant accablant, qui avait conclu de sa « responsabilité principale » dans les graves incidents survenus.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Violences au Stade de France : la satisfaction et la colère des supporteurs après la remise du rapport de l’UEFA

D’abord accusés, les supporteurs anglais dédouanés

Attente interminable, supporteurs et familles aspergés de gaz lacrymogènes ou victimes de vols… Le dispositif de maintien de l’ordre par la police, également pointée du doigt, lors de cette finale, dont le coup d’envoi avait dû être retardé de 37 minutes, avait donné lieu à des scènes de chaos à Saint-Denis, provoquant une vive polémique en France et en Angleterre.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Violences au Stade de France : des divergences de vues parmi les rapporteurs sur la responsabilité de l’UEFA

Le rapport indépendant avait surtout dédouané entièrement les supporteurs de Liverpool, accusés dans un premier temps par l’UEFA d’être arrivés en retard au Stade de France, puis, en particulier par le ministre français de l’intérieur, Gérald Darmanin, d’avoir massivement présenté des billets falsifiés.

« Les deux parties ont accepté les termes de cet accord (…) sans aucune reconnaissance de responsabilité », a conclu l’UEFA, se disant « heureuse d’être parvenue à une position commune qui, nous l’espérons, permettra aux supporteurs de tourner la page ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « A l’approche des JO, il est impératif que la France se tourne vers des pratiques de gestion des foules plus à jour »

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu
Partager
Exit mobile version