mercredi, mai 1

Stephen King peut tout écrire, et cela fait précisément 50 ans qu’il le prouve. De l’horreur (Carrie, Shining, Ça) au drame intime (Dolores Claiborne, Sac d’os, Joyland), en passant par la fresque historique (22/11/63), la féerie (Les Yeux du Dragon, Conte de fées) ou le western fantastique (la saga La Tour sombre), l’écrivain originaire du Maine, aux États-Unis, a trempé sa plume dans moult univers. Les étiquettes ayant la vie dure, celle du King reste encore aujourd’hui associée à l’épouvante alors que parmi ses 70 romans publiés (et plus une douzaine de recueils de nouvelles), moins d’une vingtaine relèvent de l’horreur pure.

En 2014, l’auteur du Fléau s’est encore efforcé d’arracher ce label en signant son tout premier polar : Mr. Mercedes, volet initial d’une trilogie consacrée au détective Bill Hodges, dans laquelle un personnage secondaire a conquis le cœur des fans, et celui de King lui-même : Holly Gibney. À travers cette nouvelle création, Stephen King s’est donc lancé dans un défi inédit pour lui : devenir un véritable auteur de polars.

À LIRE AUSSI Il était une fois le (Stephen) KingÀ la suite du succès de Mr. Mercedes, l’écrivain a persisté dans le genre et en a publié cinq autres : Carnets noirs, Fin de ronde, L’Outsider, Si ça saigne et, enfin, Holly, sorti mercredi 28 février en France (chez Albin Michel). Le point commun entre ces six romans, au-delà du genre, est la présence de Holly Gibney, un personnage dont l’importance est croissante au […] Lire la suite

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