mardi, mai 21

Le ministre des Transports a annoncé que l’État va assumer la moitié du montant du péage sur l’A14 pour les covoitureurs.
Une mesure qui sera en vigueur jusqu’à la remise en service complète de l’A13.
La méthode de mise en application de cette mesure n’est pas encore dévoilée.

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A13 : des fissures et une fermeture qui dure

Le ministre des Transports, a annoncé ce mardi que l’État allait prendre en charge 50% du prix du péage de l’autoroute A14 pour les covoitureurs. Une mesure qui est prise en marge de la fermeture d’un tronçon de l’A13 près de Paris. Elle s’appliquera à partir de deux personnes dans un véhicule et « jusqu’à la date de remise en service de l’A13 », a fait savoir Patrice Vergriete.

Des modalités à préciser

Pour l’heure, les modalités techniques de la réduction ne sont pas encore connues. Rappelons qu’une portion de l’A13 – autoroute gratuite – située entre le boulevard périphérique parisien et l’A86 demeure fermée depuis le 18 avril. Des motifs de sécurité ont été invoqués, à la suite de « mouvements de terrain ». Cette section doit rouvrir progressivement, à partir du samedi 11 mai dans le sens Province-Paris. Aucune date n’est en revanche mise en avant en ce qui concerne le sens Paris-Province.

Pendant cette période de fermeture, l’A14 (à péage, elle) fait office de trajet alternatif pour certains automobilistes. Une option plus coûteuse pour les automobilistes puisque le tarif normal est de 10,60 euros (6,40 euros de 10h à 16h et de 21h à 6h en semaine).

Patrice Vergriete a ajouté en ce début de semaine que trois plateformes de covoiturage (BlaBlaCar, Karos et Ynstant) « se sont engagées à faire des offres promotionnelles, jusqu’à la gratuité », de manière à compléter la mesure des pouvoirs publics. « On voulait vraiment encourager le covoiturage parce que c’est une solution au problème d’aujourd’hui », a insisté le ministre.

La gratuité de l’A14 – autoroute exploitée par SAPN, fililale du groupe Sanef – a en revanche été écartée parce qu’« on avait le sentiment que la gratuité allait accroître la difficulté », risquant de susciter « une demande complémentaire ».


TD avec AFP

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