samedi, avril 27

L’université de Nantes a annoncé, mardi 26 mars, avoir porté plainte après la découverte d’inscriptions antisémites néonazies sur l’un de ses campus, des faits que le préfet de Loire-Atlantique déclare avoir signalés à la justice.

« Des tags à caractère antisémite ont été constatés sur le campus du Tertre », rapporte l’université dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse. « Nantes Université condamne fermement ces incitations à la haine et à l’antisémitisme », poursuit l’établissement qui explique avoir porté plainte pour « dégradation de biens publics et incitation à la haine ».

De son côté, le préfet du département a condamné, sur X, « fermement ces actes antisémites et appelant à la haine ». « Il a immédiatement réalisé un signalement au procureur de la République sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale », ajoute la préfecture.

Selon des médias locaux, ces inscriptions à caractère antisémite incluent au moins une croix gammée, symbole de l’idéologie nazie. Des photos diffusées par le quotidien Presse Océan montrent, en outre, des croix celtiques, qui font partie de l’imagerie de nombreux mouvements d’extrême droite ultranationalistes et identitaires.

Les dirigeants des universités et des grandes écoles françaises disent avoir recensé « 67 actes antisémites » au sein de leurs établissements depuis l’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre, selon l’association France Universités.

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Le Monde avec AFP

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