jeudi, mai 2

Anatomie d’une chute de Justine Triet sort ce vendredi sur les écrans chinois. Un film qui a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux suite à son avant-première, avec de nombreux échanges sur la place des femmes et le regard féminin au cinéma.

De notre correspondant à Pékin et Xi Xiangyuan du bureau de RFI à Pékin

Comme au théâtre ou avant les séances plénières des Congrès du parti communiste chinois, la cloche sonne avant les projections sur le grand écran de Beida. Le campus de la prestigieuse université de Pékin compte 48 000 étudiants. Devant l’entrée de la « salle de conférence du centenaire », un grand carton en trois dimensions présente le décor d’Anatomie d’une chute : le chalet savoyard et les personnages du film, devant lesquels le public vient se prendre en selfie.

« Bien sûr qu’on attend ce genre de film et les films français en général, affirme Jiang Fengyuhuo. C’est de là que le cinéma a été inventé, n’est-ce-pas ? Et puis vous avez le Festival de Cannes où on rêve tous d’aller, poursuit ce diplômé en cinéma qui connait Godard, Chabrol et Carax sur le bout des doigts. J’ai vraiment hâte de voir Anatomie d’une chute qui a remporté la palme d’or et surtout d’interagir avec la réalisatrice ».

Caméra scalpel

Une réaction probablement exagérée, mais un cri du cœur apprécié notamment par les jeunes spectatrices dans une Chine ou les féministes n’ont guère droit au chapitre et où les leaders du mouvement MeToo sont pour la plupart en exil.

Des rôles pour les femmes par les femmes

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