Deux personnes ont été tuées par balles à Bruxelles, dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 mars, au cours de deux incidents séparés, sur fond de hausse de la criminalité liée au trafic de drogue.
Des premiers coups de feu, qui ont fait un mort, ont été entendus à Laeken, dans le nord de la capitale belge, selon un porte-parole de la police bruxelloise.
Quelques heures plus tard, une deuxième fusillade a eu lieu dans un quartier proche du centre, où une personne a été retrouvée gravement blessée. Transportée à l’hôpital, celle-ci n’a pas survécu à ses blessures, a précisé un autre porte-parole de la police belge.
Hausse de la consommation de crack
Une demi-douzaine de fusillades apparemment connectées au trafic de drogue ont eu lieu depuis début février à Bruxelles, où les problèmes liés à la consommation de crack (un dérivé très addictif de la cocaïne) augmentent.
Sous pression après ces incidents, les autorités locales ont dévoilé fin février leur stratégie pour contrer cette vague de violence qualifiée d’« inacceptable » par la responsable de la sécurité de la région bruxelloise, Sophie Lavaux.
Le port flamand d’Anvers, principale porte d’entrée de la cocaïne en Europe, est régulièrement secoué par des violences de gangs, mais la capitale belge était jusqu’à présent largement épargnée.
