jeudi, mai 2

Des nouvelles sanctions ont été décidées par les États-Unis et l’Union européenne suite à la mort de l’opposant russe Alexei Navalny et à l’occasion du deuxième anniversaire de l’offensive russe contre l’Ukraine.
En réaction, le numéro deux du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a juré que son pays se vengerait.
Il appelle notamment à « des activités d’un certain type, dont on ne peut pas parler publiquement. »

La réaction ne s’est pas fait attendre. À la suite de l’Union européenne, le président américain, Joe Biden, a annoncé de nouvelles sanctions contre la Russie à l’occasion du deuxième anniversaire du début de l’invasion russe en Ukraine et de la mort de l’opposant russe Alexei Navalny. Face à ces décisions, le numéro deux du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a juré que son pays aller se « venger ». 

« Qu’ils (les Occidentaux) souffrent tous là-bas. Il faut qu’on se souvienne de ça, qu’on se venge d’eux partout où c’est possible. Ce sont nos ennemis », a écrit sur Telegram l’ex-président russe.

À la guerre comme à la guerre.

Dimitri Medvedev

Dimitri Medvedev a également appelé à mener sur les territoires des pays occidentaux des opérations secrètes, alors que la Russie est déjà régulièrement accusée d’opérations d’espionnage, d’influence et d’assassinats ou tentatives d’assassinats. Moscou les dément systématiquement. Il faut aussi « mettre en œuvre sur leurs territoires des activités d’un certain type, dont on ne peut pas parler publiquement. À la guerre comme à la guerre », a-t-il conclu.

Depuis le début de l’assaut, cette figure du système poutinien a multiplié les déclarations va-t-en-guerre, menaçant par exemple régulièrement de recourir à l’arme nucléaire ou d’envahir des pays soutenant Kiev. 


A. Lo.

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