vendredi, mai 17

Une équipe de TF1 s’est rendue au cœur de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans les Hautes-Terres où peu osent s’aventurer.
Sur place, traditions ancestrales et modernité ne font pas toujours bon ménage.
Un grand reportage exceptionnel diffusé dans le JT de 20H ce jeudi 2 mai.

La monnaie officielle de la Papouasie-Nouvelle-Guinée se nomme le kina. Mais dans les Hautes-Terres, au centre de ce pays tout à l’ouest de l’océan Pacifique, entre nature sauvage et volcans, à bonne distance des grandes villes, où une culture native a su conserver ses codes et ses mystères malgré l’influence du monde extérieur, « le plus important, ce sont les cochons, que ce soit comme cadeau lors d’une cérémonie, ou pour sceller un accord de paix. Ça vaut plus que n’importe quoi d’autre », indique un habitant dans le grand reportage exceptionnel que vous pourrez découvrir ce jeudi 2 mai dans le JT de 20H de TF1.

« C’est un pays où on ne va jamais, qui nous a intéressés parce qu’on voulait aller voir des zones où il y a des guerres dont on ne parle jamais », explique notre reporter, Michel Scott. Des guerres tribales qui, de prime abord, prennent des atours folkloriques, auxquels il ne faut pas se fier. Car derrière les ornements colorés des « hommes-perruques » ou ceux, plus ternes, des « hommes-boue » qui terrorisent leurs adversaires en jouant les morts-vivants, le récit de nos reporters Michel Scott et Antoine Pocry raconte comment, ces derniers mois, les armes à feu ont succédé aux lances et aux massues traditionnelles, transformant ces affrontements rituels en batailles rangées meurtrières que rien ne semble pouvoir arrêter.

Une belligérante, constatant les dégâts devant notre caméra : « Ils ont détruit 10 à 15 maisons, ça vaut 200 cochons ! » Soit une valeur de 70.000 euros pour réparer les dégâts, ce que réclame la tribu en dédommagement. « Et s’ils ne payent pas, on attaquera et on prendra notre revanche », ajoute son compagnon. C’est-à-dire se servir et se faire justice eux-mêmes, en pillant ou en brûlant les biens de l’ennemi. « C’est admis par les autorités du pays », affirme Michel Scott.

Le grand reportage fait aussi la lumière sur la question du cannibalisme, ravivée par le président américain Joe Biden la semaine dernière en affirmant que son oncle avait été dévoré en Nouvelle-Guinée pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui a provoqué un début de crise diplomatique entre les deux pays. Les autochtones rencontrés par TF1 ne s’en cachent pourtant pas : jusqu’aux années 1950, il arrivait bien à leurs grands-parents de consommer le corps d’ennemis tombés au combat, après les avoir fait cuire à l’étouffée pendant deux ou trois heures. Une tradition culinaire locale que l’on appelle le « moumou ». « C’était très bon, témoigne la doyenne d’un village. C’est doux et un peu sucré comme goût. »


Hamza HIZZIR | Reportage TF1 Michel Scott et Antoine Pocry

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