vendredi, mai 17

Des députés de La France insoumise ont porté plainte ce jeudi 2 mai pour « menace » et « entrave à la liberté d’expression » contre le jeune collectif « Nous vivrons », créé pour « lutter contre l’antisémitisme », l’accusant d’avoir perturbé une réunion publique dans le Val-d’Oise.

Mardi soir, les députés Paul Vannier (Val-d’Oise) et Antoine Léaument (Essonne) tenaient une réunion publique à Bezons, en compagnie de la candidate aux élections européennes, Rima Hassan.

Des membres d’un nouveau collectif, « Nous vivrons », créé après l’attaque du Hamas le 7 octobre et qui dit vouloir « porter une voix juive républicaine », étaient présents devant la salle.

Des militants venus « échanger »

Sur le réseau social X (anciennement Twitter), ils assurent avoir voulu « échanger » avec les représentants de La France insoumise, mais que ces derniers leur ont « refusé l’entrée ». « Contre les Ayatollahs nous on est là! Et même si Rima le veut pas, nous on élèvera la voix, contre l’antisémitisme on luttera », les entend-on chanter sur des images postés sur le réseau social.

Selon la plainte de Paul Vannier, déposée pour « menace de crime ou délit à l’encontre d’un élu public » et consultée par l’AFP, quelques dizaines de manifestants « créaient une grosse tension » à l’entrée de la salle, notamment « en raison de leur attitude provocante ». Toujours selon cette plainte, l’un d’entre eux a ensuite tenté de bloquer la voiture transportant Rima Hassan « en s’allongeant » devant elle.

La plainte d’Antoine Léaument, déposée pour « entrave à la liberté d’expression », assure que les organisateurs ont été obligés d’appeler la police parce que « la plupart des activistes (…) empêchait l’accès aux militants et au public ».

Rima Hassan, septième sur la liste de LFI, a annoncé sur X son intention de déposer également plainte contre le collectif, qu’elle qualifie « d’extrême droite ».

Le collectif « Nous vivrons », qui accuse les insoumis « d’attiser la haine antisémite », précise dans une communiqué transmis à l’AFP qu’il se réserve « le droit de déposer plainte pour diffamation suite aux tweets qualifiant son mouvement d »extrême droite' ». Il dénonce par ailleurs une « instrumentalisation de la justice ».

Article original publié sur BFMTV.com

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