jeudi, mai 2

Désirez-vous vous accorder du temps sans enfants durant vos vacances ?
De plus en plus de restaurants, d’hôtels et de campings de vacances proposent des offres « adult only ».
Explications de Benjamin Muller dans Bonjour ! La Matinale TF1.

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Bonjour ! La Matinale TF1

Hôtels, campings, restaurants… et même compagnie aérienne. De plus en plus d’entreprises proposent à leurs clients des offres « adult only ». Comprendre : des espaces dans lesquels les enfants ne sont pas acceptés. Benjamin Muller revient sur cette tendance dans Bonjour ! La Matinale TF1. 

Une tendance encore marginale

On a beau aimer nos petites têtes blondes de tout notre cœur, parfois, on aimerait pouvoir profiter de vacances au calme, sans avoir à supporter les cris et les crises. Pour ces parents à la recherche d’un coin sans leurs garnements, mais aussi pour tous les vacanciers qui veulent profiter d’une piscine sans les enfants des autres, des hôtels et restaurants ont mis en place le concept « adult only ». Le principe est simple : les enfants en dessous de 12, 14 ou 16 ans sont interdits. 

Cette tendance est déjà bien présente dans d’autres pays européens, tels que l’Espagne, l’Italie ou la Grèce, et elle commence à faire son chemin en France. Certes, le concept est encore marginal, mais il se développe. En 2023, on décompte 1544 hôtels sans enfants dans le monde. À titre de comparaison, on en recensait 682 en 2016. Il existe aussi des croisières ou des campings qui proposent ce type d’offre afin d’attirer une clientèle qui souhaite profiter de la piscine, sans se faire éclabousser. 

Est-ce légal d’interdire les hôtels aux enfants ?

Il n’existe aucun texte de loi ni jurisprudence interdisant de restreindre l’accès aux enfants. Aucun professionnel ne peut être condamné parce qu’il propose du « adult only ». En effet, il s’agit d’une offre ciblée. Dans les colonnes du Parisien, Jonathan Bellaiche, avocat en droit du tourisme, expliquait qu’interdire cette pratique irait « à l’encontre d’une liberté fondamentale : la liberté de faire du commerce, qui permet au commerçant de proposer une prestation spécifique, en l’espèce, permettre à des adultes de se reposer« .  

Désormais, certaines compagnies aériennes proposent ce type de service. Corendon Airlines est le premier transporteur aérien à le mettre en place, en instaurant des zones sans enfants sur l’une de ses liaisons. Dans ces zones, l’accès est réservé aux passagers de plus de 16 ans. Le siège est plus cher, puisqu’il faut débourser un supplément de 45 euros pour l’aller simple, mais c’est la garantie de faire un trajet long courrier sans subir les pleurs d’un bébé ou un enfant qui crie. 


Sabine BOUCHOUL | Chronique : Benjamin Muller

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