samedi, avril 27

« Il s’appelle Maxime. Il m’a violée à une soirée. J’étais inconsciente. J’avais 17 ans », écrit dans un montage une internaute. Une autre publie la photo d’un homme, un certain « Jonas », l’accusant de viol. « Mon [violeur, NDLR] : Fabien, alsacien, 23 ans, gendarme », lance une autre, accompagnant son texte d’une photo de son agresseur. Depuis plusieurs jours, des dizaines de vidéos cumulant des millions de vues circulent sur TikTok, notamment sous le hashtag #briserlaloidusilence.

Leur principe est simple : poster une photo de son présumé agresseur sexuel pour « briser la loi du silence ». Dans les espaces commentaires, de nombreux témoignages d’utilisatrices témoignent aussi d’agression sexuelle ou de viol. D’autres apportent leur soutien. « Force à toi… » « Je ne sais pas à quel point ça peut détruire une personne (je ne préfère pas savoir) mais je t’admire d’avoir su continuer. » « Ne vous arrêtez jamais de les afficher ! Force, les filles. »

S’inscrivant dans la lignée de #MeToo, ce nouveau mouvement se distingue par la publication de photos et la divulgation des identités des hommes présentés comme des violeurs. « Affichez, les filles ! Vous êtes plus fortes. » Derrière ces accusations, les femmes, souvent jeunes, souhaitent que justice soit faite. « Si la loi ne veut pas l’afficher, alors c’est toi qui dois le faire. »

« La justice c’est moi, mdr »

Derrière cette « trend », cette tendance TikTok et ce mouvement de libération de la parole, se cache un […] Lire la suite

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