lundi, mai 6

Le chef de la diplomatie palestinienne, Riyad al-Maliki, a déclaré lundi devant la plus haute juridiction de l’ONU que son peuple subissait le « colonialisme et l’apartheid » sous l’occupation israélienne. La CIJ a débuté six jours d’audiences sur les conséquences juridiques de l’occupation prolongée de territoires palestiniens par Israël. Un nombre inédit de 52 pays est appelé à témoigner.

La plus haute juridiction des Nations unies, la Cour internationale de justice (CIJ), a commencé, lundi 19 février, des audiences sur les conséquences juridiques de l’occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967, avec un nombre inédit de 52 pays appelés à témoigner, dont la France dans deux jours. La CIJ rendra un avis consultatif sur la question et devra préciser les responsabilités des États qui coopèrent à cette occupation.

Le chef de la diplomatie palestinienne, Riyad al-Maliki, a déclaré que son peuple subissait le « colonialisme et l’apartheid » sous l’occupation israélienne à l’ouverture des audiences.

« Les Palestiniens subissent aussi bien le colonialisme et l’apartheid » et « certains s’indignent de ces paroles mais ils devraient s’indigner de la réalité qui est la nôtre », a déclaré Riyad al-Maliki à La Haye.

Pendant six jours, les États-Unis, la Russie, la France ou encore la Chine s’adresseront aux juges lors d’une session répartie sur une semaine au Palais de la Paix à La Haye, siège de la Cour internationale de justice.

Avec AFP

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