samedi, mai 4

Un plan visant à repeupler le cheptel français a été présenté aux syndicats agricoles.
Il comprend des aides pour les éleveurs et une promotion de la viande de qualité.

Intitulés sobrement « plan gouvernemental de reconquête de notre souveraineté sur l’élevage », les grands axes pour soutenir le cheptel français ont été rendus publics ce dimanche 25 février, au lendemain de l’ouverture mouvementée du Salon de l’agriculture. Ce plan a été présenté par le ministère de l’Agriculture aux syndicats agricoles et aux interprofessions lors du Salon, selon l’un des participants à cette présentation à nos confrères de l’AFP.

400 millions d’euros de prêts

« Produire ce que nous consommons. Cette ambition sera assumée comme la ligne directrice du réarmement des politiques publiques autour de l’élevage », argue le dossier de presse du ministère, selon qui elle « répond à un enjeu de souveraineté » et « un enjeu environnemental ». Pour rappel, l’élevage est responsable de 12% des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, d’après l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le gouvernement souhaite à la fois combiner baisse des émissions et maintien de la taille du cheptel français.

Pour mener à bien ses objectifs, le plan comprend des avantages fiscaux et sociaux de 150 millions d’euros pour les éleveurs bovins, ainsi que 400 millions d’euros de prêts garantis au secteur de l’élevage dès le mois de juillet. Mais aussi la publication d’un décret pour protéger les dénominations utilisées pour les denrées alimentaires d’origine animale. 

Le gouvernement souhaite également redorer l’image de la consommation de viande, qui ne « doit pas être stigmatisée ». Pour ce faire, une campagne de communication de 3 millions d’euros sur les métiers agricoles va être engagée, comme la demande d’interdiction européenne de la viande de synthèse.


C.Q

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