samedi, mai 18

Un Français sur cinq est tatoué, une proportion totalement impensable au Japon.
Là-bas, ceux qui portent un tatouage sont assimilés aux yakuzas, la mafia nippone.
Une histoire a profondément marqué les mentalités, encore aujourd’hui, a constaté une équipe de TF1.

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LE WE 20H

Le 20H de TF1 vous emmène à Shibuya, centre névralgique de la mode à Tokyo. Surprise, aucun tatouage n’est visible dans la population pourtant bariolée qui sillonne les rues de cet arrondissement de la capitale nippone. Au Japon, on peut trouver une grand-mère habillée en rose, des barbes à papa arc-en-ciel, des personnages tout droit sortis d’un manga, mais jamais personne ne porte de tatouage dans ce temple de l’exubérance.

Des salons de tatouage très discrets

Au Japon, les parents ont des préjugés sur les tatouages, c’est une des raisons pour lesquelles les jeunes n’osent pas franchir le pas. Le monde entier se pâme devant les tatouages japonais, mais eux considèrent que c’est tabou. Dans un quartier résidentiel, nous avons suivi un Tokyoïte, qui, le plus discrètement possible, entend se faire tatouer. Il a un rendez-vous au 2ᵉ étage d’un immeuble. Il n’y a même pas de nom sur la boîte aux lettres ni des indications sur la porte d’entrée. Le tatoueur opère dans un appartement à rideaux tirés.

Dans ce pays de 125 millions d’habitants, ils sont moins de 3.000 à pratiquer cet art. La culture du tatouage, au Japon, est secrète, presque cachée. Jusqu’en 1948, les tatouages étaient interdits dans le pays parce que ceux qui les portent sont assimilés aux yakuzas, la mafia nippone. Aujourd’hui, dès que les yakuzas repentis, que nous avons rencontrés, quittent le milieu, ils ont recours à divers stratagèmes pour cacher leurs tatouages. 

La suite du reportage de TF1 dans la vidéo en tête de cet article.


La rédaction de TF1info | Reportage : François-Xavier Ménage, Olivier Cresta

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