lundi, mai 6

Des chasseurs ont fait une étonnante découverte ce samedi dans la Manche.
Ils ont retrouvé un boa constrictor mort, en pleine nature.
L’Office français de la biodiversité a annoncé l’ouverture d’une enquête.

Petite frayeur et grande surprise pour ces chasseurs. Dans la matinée du samedi 10 février, un groupe d’une vingtaine de personnes est tombé sur un objet inerte en pleine nature. En s’approchant, ils ont compris qu’ils avaient mis la main sur un énorme serpent : un boa constrictor.

Comment le serpent est-il arrivé là ?

Réunis près de Périers, dans la Manche, le groupe était en pleine battue aux sangliers quand ils ont retrouvé l’animal mort « au milieu d’une petite mare ». « On l’a sorti avec un bâton et on a tout de suite su à quoi on avait affaire », témoigne l’un des chasseurs dans les pages de La Presse de la Manche. Une trouvaille étonnante et dangereuse, selon ces témoins, qui pensent que l’animal serait mort de froid. « C’est dangereux et inconscient de relâcher un animal comme ça dans une nature qui n’est pas la sienne. »

Selon un éleveur de reptile cité par le quotidien local, il s’agit en effet d’un boa constrictor, aussi appelé imperator, qui a dû être abandonné dans cette commune normande « quelques heures ou quelques jours auparavant ». Un animal protégé, dont la détention est réglementée, et très éloigné des serpents généralement présents dans la région, comme la vipère ou la couleuvre.

Alors comment cet animal exotique a-t-il rampé jusqu’en Normandie ? Était-il détenu légalement ? Et s’est-il échappé ? C’est pour répondre à toutes ces questions que l’Office français de la biodiversité (OFB) a annoncé l’ouverture d’une enquête après avoir récupéré le corps du reptile. « Il doit en théorie être pucé, nous le saurons bientôt », a précisé Stéphane Honoré, chef de service adjoint, au quotidien local. « Mais déterminer son origine sera compliqué. » 

Quant à savoir s’il a été abandonné alors qu’il était déjà mort, c’est aussi une possibilité. Mais France 3 rappelle que si ce corps de près de deux mètres de long peut être encombrant, lorsqu’il décède, son détenteur ne peut abandonner son cadavre dans la nature. Il est tenu de faire appel à un service d’équarrissage. 


F.S.

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