lundi, mai 6

L’ancien président Donald Trump, condamné ce vendredi 16 février par la justice de New York à près de 355 millions de dollars d’amende pour des fraudes financières au sein de son empire immobilier, a dénoncé un jugement « totalement bidon ».

Fustigeant un « juge véreux » et une avocate générale « totalement corrompue », le républicain candidat à la présidentielle de novembre a dénoncé une nouvelle fois une « ingérence électorale », dans une publication sur son réseau Truth Social.

Position délicate pour l’empire Trump

La décision d’un juge de New York, vendredi, de révoquer pour trois ans les licences commerciales de Donald Trump et de ses deux fils adultes place l’empire immobilier familial de l’ex-président dans une position délicate, qui pourrait lourdement pénaliser ses affaires.

Concrètement, il ne leur est plus permis d’exercer pendant trois années des fonctions de direction au sein de sociétés opérant dans l’Etat de New York, où se situe encore le coeur des activités de la Trump Organization, même si Donald Trump lui-même vit désormais en Floride.

Le conglomérat, constellation de centaines de sociétés, contrôle notamment la Trump Tower, sur la prestigieuse 5e Avenue, le bâtiment classé 40 Wall Street ou une partie du Trump Park Avenue, un ancien hôtel où Bob Dylan rencontra un jour les Beatles.

L’ancien chef de l’État peut faire appel de ce jugement et demander la suspension de son exécution tant que l’affaire n’est pas tranchée.

Mais un appel ne dispenserait pas automatiquement Donald Trump de devoir verser immédiatement les 355 millions de dollars d’amendes ordonnés par le juge Arthur Engoron, prévient Brian Quinn, professeur de droit à l’université Boston College.

L’importance de la somme pourrait le contraindre à céder certains actifs, sans doute à prix cassés, une première entaille dans l’empire immobilier du candidat à l’investiture républicain.

Article original publié sur BFMTV.com

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