lundi, mai 6

En Guinée-Bissau, s’est ouvert, lundi 11 mars, le procès de deux anciens membres du gouvernement, respectivement responsables des finances publiques et du Trésor. Ils sont accusés d’avoir sorti plus de neuf millions d’euros des caisses de l’État, en dehors de toute procédure. Mais à peine ouvert, le procès a dû être reporté tant l’audience était houleuse.

Dès l’ouverture de l’audience à la Cour d’appel de Bissau, lundi 11 mars, les avocats de Souleiman Seidi et Antonio Monteiro, respectivement ex-ministre de l’Économie et des Finances ; et ex-secrétaire d’État au Trésor public, ont considéré que la procédure était inconstitutionnelle.

Car c’est le Bureau de lutte contre la corruption et les délits économiques qui a mené les enquêtes et les auditions des deux accusés. Or, leurs avocats estiment que ce Bureau n’est pas légitime dans ce dossier puisqu’il a été créé à la suite d’un arrêté du procureur général, et non par une loi après un vote au Parlement.

La défense remet également en cause le tribunal-même, affirmant qu’il ne détient pas la compétence pour poursuivre les deux anciens membres du gouvernement. Les débats ont duré plusieurs heures, dans une ambiance très agitée, ce qui a poussé la cour à ajourner le procès à une date qui n’a – pour l’heure – pas encore été précisée.

Affrontements en fin d’année dernière

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