lundi, mai 6

Elle nous donne rendez-vous au Culbuto, un café brasserie de la rue des Pyrénées (dans le 20e arrondissement de Paris), où elle a ses habitudes. Léa Todorov pose ses affaires – un sac à dos de sport et un joli petit sac à main –, enlève son manteau, commande un thé vert et une tarte tatin. Nature, pas fardée, elle a les yeux très clairs et le ton posé de celle qui connaît son sujet.

La réalisatrice-scénariste de 41 ans, dont le premier long métrage, La Nouvelle Femme* – un film inspiré de l’histoire de Maria Montessori avec Leïla Bekhti et Jasmine Trinca –, va sortir en salle, est une besogneuse et une passionnée. Impossible de la coller sur son personnage, qu’il soit réel ou fictif, et qu’elle appelle affectueusement « Maria ».

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