dimanche, mai 5

Pour contrôler notre tour de taille et notre taux de sucre dans le sang, il ne suffit pas de surveiller son assiette. « Cela a été mis en lumière au début des années 2000 par des études épidémiologiques : il existe un lien entre des nuits trop courtes et les troubles métaboliques », rapporte Joëlle Adrien, neurobiologiste et chercheuse à l’Inserm.

« Le manque de sommeil induit un stress et une augmentation de l’envie de manger, détaille Eve Van Cauter, professeure de médecine dans le département d’endocrinologie, de diabète et de métabolisme de l’université de Chicago. En cause, une dérégulation des hormones qui contrôlent l’appétit. La synthèse de la leptine, l’hormone de satiété sécrétée par les cellules graisseuses, est diminuée lorsque nous n’avons pas notre compte de repos. Parallèlement, celle de la ghréline, sécrétée dans l’estomac, et qui stimule la faim, est augmentée. »

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Freiner la prise alimentaire

« Le manque de sommeil pousse sur l’accélérateur de la prise alimentaire et, en même temps, bloque la pédale de frein. » Difficile de résister à l’appel du frigo. Deuxième mauvaise nouvelle : même si nous n’avalons pas plus de calories, la métabolisation des graisses et des sucres se fait moins bien lorsque nous ne dormons pas assez. Résultat, nous stockons ! Et le risque d’obésité monte en flèche. Ne pas se reposer est aussi la voie royale vers le diabète de type 2. « Le manque de sommeil a un double e […] Lire la suite

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