jeudi, mai 9

Un mineur a été interpellé ce jeudi matin après les menaces perpétrées à l’encontre de collèges et lycées via les ENT.
Ce dernier a été placé en garde à vue.

Une semaine après que les menaces d’attentat ont repris via les espaces numériques de travail des collèges et lycées franciliens, un mineur a été interpellé ce jeudi matin à Malakoff dans les Hauts-de-Seine. Ce dernier a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête diligentée par la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris (J3). 

« Il n’a pas encore été auditionné, si bien qu’aucune déclaration qu’il aurait pu faire n’est confirmée », précise le parquet de Paris qui rappelle que « les investigations sont couvertes par le secret de l’enquête afin de garantir le bon déroulement de celle-ci, que le suspect est présumé innocent, et que sa minorité renforce encore la protection dont il bénéficie ».

Menaces d’attentat et vidéo de décapitation

Depuis le mercredi 20 mars, de très nombreux messages de menaces ont été envoyés aux collèges et lycées franciliens d’abord, puis dans plusieurs départements ensuite. Ces derniers faisaient état d’attaques imminentes dans les établissements, notamment à l’aide de C4, explosif puissant. Certains des messages contenaient également une vidéo de décapitation diffusée par l’État islamique après les attentats de Nice et montrant le djihadiste Rachid Kassim et un autre terroriste tuer deux otages.

Lundi dernier, le ministère de l’Éducation faisait état de 130 établissements scolaires visés en l’espace de cinq jours. Depuis, le chiffre a largement augmenté. Rien qu’à Paris mercredi, une cinquantaine de collèges et lycées ont également été ciblés.  

Des enquêtes ont été ouvertes par différents parquets. Elles sont désormais centralisées à Paris. Les investigations se poursuivent. 


Aurélie SARROT

Partager
Exit mobile version