jeudi, mai 9

À Bruxelles, les ambassadeurs représentants permanents des 27 se sont enfin mis d’accord ce mercredi 27 mars pour étendre l’exemption de droits de douane dont bénéficie l’Ukraine, tout en limitant les importations de denrées alimentaires, dans l’espoir de calmer la fronde des agriculteurs.

Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet

Les importations ukrainiennes sont exemptées de droits de douane depuis juin 2022 -il s’agit des mesures commerciales autonomes- mais cette exemption doit être renouvelée année après année. À l’approche des élections européennes, plusieurs pays ont cherché à éteindre la colère des agriculteurs de l’Union européenne, en imposant des plafonds d’importation en particulier sur les céréales. Le dossier était bloqué depuis mercredi en huit.

La France et la Pologne s’étaient portées en pointe pour faire monter les enchères et limiter les importations de denrées ukrainiennes au maximum. Ces pays qui bloquaient depuis une semaine ont réussi à abaisser encore les limites. Désormais, la moyenne des importations ukrainiennes sera calculée depuis juillet 2021.

Les organisations agricoles récusaient la moyenne précédente, car le calcul commençait en 2022, année où les importations ukrainiennes avaient déjà fortement augmenté. En revanche, Français et Polonais n’ont pas réussi à mettre le blé et l’orge dans la catégorie des produits sensibles pour lesquels sont activées les mesures de stabilisation automatique.

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