lundi, mai 6

Frédéric Valletoux a été nommé ministre délégué chargée de la Santé du nouveau gouvernement conduit par Gabriel Attal.
D’abord journaliste puis président de la Fédération hospitalière de France (FHF), il a été élu député Horizons, la formation d’Édouard Philippe, en 2022.

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Le gouvernement Attal bientôt au complet ?

Le portefeuille de la Santé change encore de mains. Après Agnès Firmin Le Bodo, qui paye la polémique dont elle fait l’objet, Frédéric Valletoux devient ce jeudi ministre délégué chargé de la Santé. Il hérite rue Duquesne de chantiers importants, avec des services saturés, des professions en crise de vocations et une baisse continuelle du nombre de lits d’hospitalisation (encore en recul en 2022, comme depuis une dizaine d’années).

Né en 1966, cet ancien journaliste économique aux Échos a gravi un à un les échelons de la politique. D’abord élu au Conseil municipal de Fontainebleau (Seine-et-Marne) en 2001, il devient maire de cette commune de près de 15.000 habitants quatre ans plus tard. Il est alors âgé de seulement 39 ans. En 2010, il entame un mandat de conseiller régional d’Ile-de-France. En parallèle, il préside, entre 2011 et 2022, la Fédération hospitalière de France (FHF), qui regroupe une large majorité des établissements publics de santé. 

L’un des visages du parti Horizons

Après la réélection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, Frédéric Valletoux remporte les élections législatives 2022 dans la 2ᵉ circonscription de Seine-et-Marne sous l’étiquette Horizons. Il devient, dans la foulée, porte-parole du groupe d’Édouard Philippe à l’Assemblée nationale et membre de la commission des Affaires sociales. 

Le député se distingue, par ailleurs, en portant la loi « relative à l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels ». Ce texte, publié au Journal Officiel le 28 décembre dernier, vise notamment à favoriser l’accès aux soins dans les déserts médicaux et à soulager les hôpitaux vis-à-vis de la permanence des soins tout en interdisant à ces mêmes hôpitaux, aux Ehpad et aux laboratoires de biologie d’embaucher en intérim des professionnels médicaux, paramédicaux ou socio-éducatifs récemment diplômés. Il ne met donc pas entièrement les pieds en terrain inconnu. 


M.G

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