samedi, mai 4

Magnat des télécoms et des médias, le fondateur de Free et actionnaire du Monde, du Nouvel Obs, de Télérama et Nice-Matin, Xavier Niel, a le sens de la formule. Candidat malheureux à la reprise du canal 6 l’année dernière, il en a fait profiter les députés français le 21 mars, lors de son audition devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le renouvellement des fréquences de la télévision numérique terrestre (TNT). Il a en particulier été très critique sur l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique), TF1 et M6. Morceaux choisis.

La « pseudo-compétition » de l’Arcom

Sur l’attribution de la fréquence 6 au groupe M6, au détriment du projet Six de Xavier Niel : « L’Arcom a flippé. Elle a eu peur de la nouveauté. Elle a eu peur du dialogue et surtout de la compétition. Pourtant, il ne faut pas avoir peur de la compétition. Quand on est venus dans les télécoms, cela a rendu des dizaines de milliards d’euros aux Français. L’intérêt du téléspectateur est d’avoir de la nouveauté, de l’innovation, et de permettre à des gens nouveaux d’accéder et d’entrer. Cette procédure n’a jamais été pensée que comme un renouvellement de fréquences. Cela a toujours été pensé pour garder les cinq mêmes acteurs de manière historique et ne pas permettre la compétition. Pourtant, la compétition, c’est sain. Si on veut du renouveau, il faut mieux organiser les conditions d’accès des nouveaux entrants. »

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