dimanche, mai 5

Jimmy « Barbecue » Chérizier, chef de l’alliance de gangs « la famille G9 », a menacé mardi Haïti d’une « guerre civile » si le Premier ministre Ariel Henry ne démissionnait pas. Cet ancien policier frappé par des sanctions onusiennes est devenu l’une des figures publiques de la nouvelle escalade de violence dans le pays.

Arme automatique en bandoulière, Jimmy « Barbecue » Chérizier, qui aime se présenter comme un révolutionnaire, dirige l’un des gangs les plus puissants qui ravagent Haïti, n’hésitant pas à attaquer les infrastructures critiques et à demander la tête des élites.

À 46 ans, le chef de l’alliance de gangs « la famille G9 » est l’une des figures publiques de la nouvelle escalade de violence des derniers jours dans le pays pauvre des Caraïbes dévasté par une crise sécuritaire, humanitaire et politique.

Les groupes armés haïtiens le plus souvent divisés et luttant pour étendre chacun leur territoire, ont annoncé la semaine dernière se liguer contre le gouvernement et ils mènent depuis des attaques contre des sites stratégiques, aéroport, académie de police ou prisons d’où des milliers de détenus ont pu s’échapper.

Ce n’est pas la première fois que l’ancien policier fait parler de lui. En 2022, à la tête de l’alliance G9, il avait bloqué pendant des mois le principal terminal pétrolier du pays, paralysant la distribution de carburants et plongeant Haïti un peu plus dans le chaos. Cet épisode avait enclenché les appels à l’envoi d’une force multinationale pour aider la police haïtienne dépassée – mission toujours en attente.

« Corps brûlés, démembrés »

Avec AFP

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