La Bourse de New York a clôturé en hausse vendredi, poussée par un regain d’intérêt pour les grands noms de la tech après une série de bonnes nouvelles pour le secteur.
L’indice Nasdaq -à forte coloration technologique- a avancé de 1,31%, le Dow Jones a pris 0,38%, et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,88%.
« Les investisseurs cherchent à terminer l’année 2025 en beauté en se ruant sur les actions technologiques », remarque Jose Torres, d’Interactive Brokers.
Ils « ont réagi positivement aux résultats financiers de Micron, qui ont contribué à apaiser un marché quelque peu instable la semaine dernière », commente auprès de l’AFP Patrick O’Hare, de Briefing.com.
Le fabricant de semi-conducteurs (+6,99% à 265,92 dollars) a continué de profiter de la publication de ses bons résultats trimestriels mercredi et de prévisions financières sensiblement supérieurs aux attentes.
En parallèle, le géant des centres de données Oracle (+6,87% à 192,40 dollars) a aussi terminé en nette hausse après la confirmation de son implication dans la nouvelle coentreprise qui rassemblera les activités de TikTok aux Etats-Unis et évitera l’interdiction du réseau social dans le pays.
« Tout cela a clairement été un facteur favorable aujourd’hui et les actions à très forte capitalisation font à nouveau preuve de dynamisme », observe Patrick O’Hare.
Les « Sept Magnifiques », surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont quasiment tous terminé dans le vert, à l’instar de Nvidia (+3,93%), Alphabet (+1,55%), Apple (+0,54%) ou Microsoft (+0,40%).
Côté macroéconomique, la place américaine a « apprécié » les « bons chiffres » de l’inflation pour le mois de novembre (indice CPI) publiés la veille, avec un ralentissement à 2,7% contre 3% en septembre, soutient M. O’Hare.
De quoi donner à la Réserve fédérale (Fed) une plus ample marge de manoeuvre pour baisser les taux d’intérêt à l’avenir, de l’avis de certains analystes.
« Mais pour être honnête, il y a des raisons de s’interroger sur la pertinence de ces chiffres », observe M. O’Hare.
Des experts se sont montrés circonspects, estimant que les données pouvaient avoir été altérées par le « shutdown » qui a suspendu le travail des services statistiques officiels du 1er octobre au 12 novembre.
John Williams, le président de la Fed de New York et l’une des voix les plus fortes au sein de la banque centrale des Etats-Unis, a lui-même considéré vendredi que l’inflation n’avait pas autant ralenti que suggéré dans le rapport.








