Bonjour Yellow submarine,
Elon Musk a pris le contre-pied, samedi, de son allié Donald Trump en plaidant pour une « zone de libre-échange » à droits de douane nuls et incluant Amérique du Nord et Europe, lors d’une interview en visio-conférence par le dirigeant italien d’extrême droite Matteo Salvini.
Au sein de la majorité républicaine au Congrès, quelques voix commencent aussi à s’élever contre ce brutal tour de vis. « La liberté et la paix s’appuient sur des marchés ouverts et du libre-échange », a écrit le sénateur du Kentucky Rand Paul sur X.
Son collègue Chuck Grassley, sénateur de l’Iowa, avait déposé jeudi, conjointement avec son homologue démocrate Maria Cantwell, sénatrice de Washington, une proposition de loi limitant les prérogatives du président en matière de droits de douane.
Le milliardaire Bill Ackman, fondateur du fonds Pershing Square Capital Management et soutien de Donald Trump lors de la campagne présidentielle, l’a également mis en garde contre le risque de « guerre nucléaire économique », si les Etats-Unis imposaient vraiment les droits de douane devant entrer en vigueur le 9 avril.
« En imposant des droits de douane massifs et disproportionnés à nos amis comme à nos ennemis et en lançant ainsi une guerre économique contre le monde entier, nous sommes en train de détruire la confiance dans notre pays en tant que partenaire commercial, en tant que lieu où faire des affaires et en tant que marché où investir des capitaux », a-t-il écrit sur X. Il a par ailleurs appelé le président américain à demander une « pause de quatre-vingt-dix jours » pour renégocier les accords douaniers qu’il qualifie d’« asymétriques et injustes ».
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