Vainqueur héroïque de la précédente édition, Yannick Bestaven a abandonné le Vendée Globe le 30 décembre dernier après le passage du Cap Horn.
Son voilier avait été victime de multiples avaries, qui l’ont contraint à faire escale à Ushaïa.
Ce lundi, il a repris la mer afin de le ramener aux Sables d’Olonne d’ici la fin janvier.
L’aventure jusqu’au bout. Après avoir été contraint à une escale « éliminatoire » afin de réparer son voilier le 30 décembre dernier, le tenant du titre du Vendée Globe Yannick Bestaven a repris son parcours hors course ce lundi. « J’ai dit que c’était ma dernière course en solitaire, donc pouvoir ramener Maître Coq aux Sables en solo me permettrait de terminer sur une note plaisir« , a expliqué le skipper de 52 ans dans un message vocal transmis aux médias.
Alors qu’il naviguait en onzième position de la célèbre course autour du monde, le Rochelais avait pris la décision de s’arrêter à Ushuaïa en raison de multiples avaries à bord, impossibles à réparer seul. Rejoint par une partie de son équipe technique, il a passé six jours à restaurer des dommages sur sa coque, sa quille, son système de barre, une voile et un foil.
Je suis impatient de reprendre la mer et de boucler la boucle
Je suis impatient de reprendre la mer et de boucler la boucle
Yannick Basteven
« Je suis impatient de reprendre la mer et de boucler la boucle. Il va y avoir beaucoup de stratégie pour remonter l’Atlantique, j’ai hâte de retrouver ces conditions« , s’enthousiasme Yannick Basteven, vainqueur d’une édition 2020-2021 haletante en 80 jours 3 heures 44 minutes et 46 secondes. Arrivée troisième, il avait bénéficié d’une compensation en temps pour s’être détourné dans l’Atlantique Sud afin de participer aux recherches de Kevin Escoffier, dont le bateau avait coulé. Un « bonus » qui lui avait offert la victoire.
Pour sa quatrième et donc dernière participation à l’Everest des mers, le marin espère passer la ligne d’arrivée aux Sables-d’Olonne avant fin janvier, après une remontée de l’Atlantique aux côtés d’autres navigateurs, comme Tanguy Le Turquais ou Arnaud Boissières, toujours en course mais plus lents que lui avant son arrêt éliminatoire.