Au lendemain des élections législatives, municipales et locales, qui se sont déroulées samedi et dimanche 29 décembre, la vie a repris son cours au Tchad, en attendant les résultats définitifs du scrutin dans quelques jours. Les regards se tournent vers la participation. Du MPS, le parti au pouvoir, aux opposants en passant par l’Agence nationale de gestion des élections, on fait le même constat : ces élections n’ont pas déplacé les foules.
Avec notre correspondant à Ndjamena, Victor Mauriat
Selon ses premières estimations, l’Agence nationale de gestion des élections (Ange) reconnaît une baisse tangible de la participation lors du vote de dimanche, notamment dans la capitale Ndjamena.
Ousmane Houzibé, rapporteur général adjoint de l’Ange : « Nous avons constaté une démotivation, une petite démotivation au niveau de la ville de Ndjamena. Sur l’ensemble du territoire, la ville de Ndjamena a moins voté. Au niveau de l’Agence nationale de gestion des élections, nous sommes encore en train de rechercher les causes pour comprendre quelles sont les raisons qui ont amené les électeurs à ne pas sortir massivement, comme à la présidentielle, voter à ces élections couplées ».
Pour le Mouvement patriotique du Salut (MPS), et son rapporteur de campagne, Aziz Mahamat Saleh, c’est le caractère local de ces élections qui explique le recul de la participation, mais aussi leur timing. Elles ont été organisées le dernier dimanche de l’année. Ces facteurs expliquent, pour Aziz Mahamat Saleh, une participation « faible ».
L’Ange indiqué que les chiffres de la participation, comme les résultats officiels du scrutin, devraient être publiés d’ici là mi-janvier.
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