- Un avion de la compagnie United Airlines a dû interrompre son vol samedi peu après son départ de Washington, aux États-Unis.
- Une défaillance moteur a provoqué un départ de feu près de la piste de décollage.
- L’appareil s’est posé sans encombre et sans faire de blessés.
Plus de peur que de mal. Samedi, un avion de la compagnie américaine United Airlines reliant Washington à Tokyo a été contraint de faire demi-tour peu après son décollage, en raison d’un problème technique sur l’un de ses moteurs. L’appareil, un Boeing 777-200ER transportant 275 passagers et quinze membres d’équipage, venait pourtant tout juste de quitter l’aéroport international de Washington Dulles lorsqu’une perte de puissance a été détectée sur l’un des moteurs.
Selon les autorités aéroportuaires, cette défaillance a provoqué un départ de feu dans des broussailles situées à proximité immédiate de la piste. L’incendie a rapidement été maîtrisé par les services de secours de l’aéroport. L’avion a effectué plusieurs manœuvres en vol, notamment pour se délester d’une partie de son carburant afin de réduire son poids, avant de revenir se poser à Washington environ une heure après le décollage.
Une enquête ouverte
United Airlines a confirmé que le vol, identifié sous le numéro UA803, avait atterri « en toute sécurité »
et qu’aucun blessé n’était à déplorer. Les passagers, sous le choc, pourront rejoindre la capitale japonaise à bord d’un autre appareil, prévu plus tard dans la journée. Du côté de l’aéroport de Dulles, les opérations n’ont été que brièvement perturbées, malgré la fermeture temporaire de la piste.
Afin de faire toute la lumière sur cet incident, le régulateur américain de l’aviation civile (FAA) a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes exactes de la défaillance moteur. L’appareil concerné, mis en service à la fin des années 1990, est équipé de moteurs General Electric. Si les premières informations évoquent cependant un incident moteur au moment du décollage, aucun lien avec un défaut de conception n’a été établi à ce stade.








