- Mercredi après-midi, 2 militaires de la Garde nationale ont été touchés par des tirs près de la Maison Blanche.
- Selon la police de Washington, ils sont dans « un état critique » et le tireur présumé a été arrêté, lui aussi « sévèrement blessé ».
- Donald Trump a dénoncé un « acte de terreur » et promis de renforcer ses politiques anti-immigration.
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Le second mandat de Donald Trump
Un « acte de terreur » selon Donald Trump. Mercredi après-midi, en plein centre de Washington, plusieurs tirs ont visé deux militaires de la Garde nationale qui sont toujours dans un état critique, selon les autorités. Les deux militaires touchés sont « grièvement blessés »
et le tireur présumé est lui aussi « sévèrement blessé »
, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, qualifiant l’auteur d’« animal »
qui « paierait très cher »
son acte. Voici ce que l’on sait.
Vers 14h15 (heure locale), « un suspect est arrivé à l’angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux »
en patrouille, a déclaré lors d’une conférence de presse Jeffery Carroll, un responsable de la police de Washington, parlant d’un « tireur solitaire. »
Il a également précisé que d’autres militaires « sont parvenus »
à le « maîtriser pour l’arrêter »
dans ce quartier de bureaux à deux rues de la Maison Blanche.
Des « tirs ciblés » contre la Garde nationale
« Les tirs étaient ciblés »
, a pour sa part affirmé Muriel Bowser, la maire démocrate de Washington. Les deux militaires sont eux dans un « état critique »
, a insisté devant les caméras Kash Patel, le directeur du FBI, alors que la confusion a un temps régné sur leur sort.
La police de Washington a par ailleurs fait savoir qu’elle n’avait pour l’instant « connaissance d’aucun mobile »
concernant la pire attaque commise contre la Garde nationale depuis son déploiement ces derniers mois dans des villes démocrates.
Le suspect avait travaillé dans l’armée américaine
Selon plusieurs médias américains comme NBC News
, le ressortissant afghan, âgé de 29 ans, soupçonné d’avoir tiré sur deux militaires avait travaillé avec les forces armées en Afghanistan avant d’être exfiltré vers les États-Unis en septembre 2021.
« Dans le sillage du retrait désastreux d’Afghanistan par Joe Biden, l’administration Biden a justifié d’emmener le tireur présumé aux États-Unis en septembre 2021 en raison de son travail passé avec le gouvernement américain, y compris la CIA, en tant que membre d’une force partenaire à Kandahar »
, a déclaré le directeur de la CIA, John Ratcliffe, à la chaîne Fox News.
Une diatribe véhémente contre l’immigration de Trump
Dans une allocution vidéo solennelle, Donald Trump a ensuite confirmé que le suspect arrêté était un homme venu d’Afghanistan en septembre 2021, se livrant ensuite à une véhémente diatribe contre l’immigration, qualifiée de « plus grande menace pour la sécurité nationale »
.
Peu après son allocution, le USCIS, une agence fédérale chargée de l’immigration, a indiqué sur ses réseaux sociaux la suspension immédiate et à durée indéfinie du « traitement de toutes les demandes d’immigration concernant des ressortissants afghans (…) dans l’attente d’un nouvel examen des protocoles de sécurité et de vérification »
.
Le ministre de la Défense Pete Hegseth a annoncé mercredi l’envoi de 500 militaires supplémentaires à Washington, ce qui doit porter leur nombre à plus de 2.500 malgré l’opposition des démocrates. Les tribunaux ont donné raison à la municipalité la semaine dernière, qui avait saisi la justice pour demander le retrait de la Garde nationale déployée dans la capitale comme dans d’autres grandes villes.











