Si repousser le mur de la dette permet parfois de sortir une entreprise de l’ornière, cela fonctionne rarement du premier coup comme on l’a vu avec Casino. Atalian, le géant français de la propreté, avait restructuré sa dette, en mars 2024, mais le voilà de nouveau autour de la table de négociation avec ses créanciers. « Refinancement, extension de maturité, toutes les options sont sur la table, y compris des options stratégiques », confie un proche des discussions qui a souhaité rester anonyme, car elles sont confidentielles.
Selon plusieurs sources, un processus de vente a été lancé afin de tester l’appétit des concurrents sur des divisions et, même, sur l’ensemble du groupe qui a réalisé près de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024, employant 63 000 salariés, agents d’entretien, d’accueil ou de surveillance, dans quinze pays, dont une grande majorité en France. Les noms de Derichebourg, de Samsic ou d’Onet sont cités. Ce dernier, qui n’a pas fini d’intégrer les activités françaises du danois ISS acquises en avril 2024, paraît, cependant, un candidat peu probable.
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