Samedi 28 décembre, trois représentants du parti prokurde du DEM se sont rendus sur l’île-prison d’Imrali pour rencontrer Abdullah Öcalan, le chef du PKK, classé terroriste par la Turquie et ses alliés occidentaux. C’est une première depuis la fin du précédent processus de négociation, entre 2013 et 2015. Jeudi 2 janvier, la délégation a rendu visite au président du Parlement, Numan Kurtulmus, et au chef du parti d’extrême-droite à l’initiative du nouveau processus de négociation.
Avec notre correspondante à Ankara, Céline Pierre-Magnani
Sur la photo, le chef du parti d’extrême droite, Devlet Bahçeli, se tient au centre, entouré des trois représentants du parti pro-kurde du DEM (Parti de l’égalité et de la démocratie des peuples). Un cliché qui restera, sans aucun doute, dans les annales, puisque les deux partis se situent aux antipodes du spectre politique.
Depuis la rentrée parlementaire, la relance du dialogue avec le mouvement kurde est à nouveau sur le devant de la scène en Turquie. La visite du parti pro-kurde à Abdullah Öcalan, samedi 28 décembre, a duré près de trois heures. Le chef historique du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) s’est dit « favorable » à un nouveau processus, mais la première restitution de la visite est restée très générale.
La délégation du DEM a fait savoir qu’elle avait formulé des demandes de rendez-vous auprès de tous les partis politiques. La députée et membre de la délégation, Pervin Buldan, a assuré qu’une deuxième visite à Abdullah Öcalan devrait être organisée prochainement.
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