Le président du Sénat, Gérard Larcher, avait saisi le procureur de la République le 9 février après les accusations d’une « potentielle sextape utilisée à des fins de chantage ». Cet acte a conduit l’ouverture d’une enquête, jeudi 22 février, d’après le parquet de Paris dans des propos rapportés par Le Figaro.
L’affaire a été révélée par Le Canard Enchaîné, dans son édition du 7 février, évoquant « un sénateur ayant occupé de hautes fonctions », qui aurait été filmé le pantalon baissé, dans son bureau, par une femme. Celle-ci, qui aurait été embauchée comme assistante médicale, se serait ensuite servie de l’extrait pour faire pression sur plusieurs membres du Sénat depuis deux ans. Se vantant d’être « intouchable » et de pouvoir faire « virer n’importe qui », elle a également vu son salaire être « vite augmenté de 45% » et se retrouve donc sous les radars des investigations de la Brigade de répression de la délinquance faite aux personnes de la police judiciaire parisienne.
Jusqu’à deux ans de prison et 60 000 euros d’amende
Bousculant le Sénat depuis le début du mois, cette affaire de chantage à la sextape présente des faits susceptibles de relever de trois délits passibles de deux ans de prison et de 60 000 euros d’amende. La transmission de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel, d’abord. L’utilisation, la conservation ou la divulgation d’un document ou enregistrement portant sur des paroles ou images à caractère sexuel obtenu par une atteinte à l’inti…
Lire la suite sur LeJDD