FAITS DIVERS – Les trois suspects auraient été interpellés alors qu’ils fabriquaient un gilet explosif. Deux hommes ont été mis en examen ce dimanche 6 avril à Paris pour association de malfaiteurs terroriste et détention de produit explosif puis placés en détention provisoire, a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat) à l’AFP, confirmant des informations de RTL et Le Parisien.
Un troisième homme a été mis en examen pour non-dénonciation d’un crime terroriste et placé sous contrôle judiciaire, selon la même source.
D’après Le Parisien, il s’agit de trois jeunes hommes, originaires du Nord. Ils envisageaient, toujours selon les informations de nos confrères de viser « la communauté juive, un foyer pour jeunes ou un établissement public dans le Nord ». Ils ont été interpellés mardi par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure, rapporte franceinfo.
Serment d’allégeance au groupe État islamique
Tous sont majeurs, selon le Pnat, qui ne précise pas leur âge exact ni l’état d’avancement de leur éventuel projet. Selon RTL, le principal suspect est un jeune homme de 19 ans vivant à Dunkerque (Nord), revendiquant sur internet son appartenance à la mouvance jihadiste.
Lors de la perquisition chez lui, les enquêteurs auraient retrouvé un gilet artisanal bourré de pétards reliés les uns aux autres ainsi qu’un dispositif de mise à feu. Selon Le Parisien, il avait rédigé un serment d’allégeance au groupe État islamique (EI) et aurait envisagé de s’en prendre à un lieu public.
Son interpellation a mené à l’arrestation de deux personnes de son entourage. L’un d’eux, âgé de 21 ans, est soupçonné de lui avoir fourni une arme factice qu’il exhibait sur les réseaux sociaux, selon des informations de presse.
« Mon client n’est pas radicalisé et n’épouse aucune thèse jihadiste », a déclaré à RTL son avocat Réda Ghilaci, estimant que « l’infraction d’association de malfaiteurs terroriste manque de rigueur juridique ».
Après leur interpellation la semaine dernière, le parquet national antiterroriste (Pnat) avait ouvert une information judiciaire, des chefs de « participation à une association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation d’un crime d’atteinte aux personnes », « détention de substance ou produit incendiaire ou explosif ou d’éléments destinés à composer un engin incendiaire ou explosif pour préparer une destruction » et « dégradation ou atteinte aux personnes en relation avec une entreprise terroriste », précise BFMTV.
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