L’arrestation d’Ekrem Imamoglu, le maire d’Istanbul, a déclenché une contestation sans précédent depuis 2013 en Turquie. À l’appel de l’opposition et bravant les interdictions de rassemblement, des milliers de manifestants se sont une nouvelle fois mobilisés lundi soir dans le pays.
« Ce n’est pas un rassemblement mais une action de défiance contre le fascisme », a lancé Ozgur Ozel, le leader du CHP, principal parti d’opposition, aux dizaines de milliers de personnes réunies devant la municipalité d’Istanbul où des manifestations sont organisées tous les soirs depuis l’arrestation du maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, mercredi dernier. L’opposition a organisé de nouveaux rassemblements, lundi 24 mars au soir, en Turquie.
« Enterrez ceux qui vous ignorent », a également déclaré Ozgur Ozel, en référence aux chaînes progouvernementales qui ne diffusent pas les images des manifestations. Il a appelé au boycott de ces chaînes et d’une dizaine de compagnies qu’il estime proches du gouvernement, dont une chaîne de cafés.
À lire aussiArrestation d’Ekrem Imamoglu : « Erdogan ne veut plus voir le moindre opposant politique »
Avec AFP
Lire la suite sur FRANCE 24
Lire aussi:
Turquie : le maire d’opposition d’Istanbul, incarcéré, démis de ses fonctions
Incarcéré, Ekrem Imamoglu désigné candidat du CHP à la présidentielle de 2028
En Turquie, plus d’un millier de manifestants arrêtés depuis l’interpellation d’Ekrem Imamoglu