C‘est l’histoire d’un match téléphonique. Une discussion de deux heures trente, mardi 18 mars, entre deux ogres de l’ordre mondial, Vladimir Poutine et Donald Trump. Et à la sortie, les comptes rendus de la partie de ping-pong n’avaient pas grand-chose à voir. La Maison-Blanche a salué un premier pas vers un « cessez-le-feu complet », quand le Kremlin a évoqué un échange de vues « franc », une diplomatique façon de signifier une divergence. Deux salles, deux ambiances. Mais pour notre arbitre en chef Luc de Barochez, pas de doute : c’est le président russe qui l’a emporté. Poutine a soigneusement esquivé la trêve de trente jours voulue par Washington, se contentant de proposer d’épargner les centrales électriques ukrainiennes. Quelques heures après l’entretien, une nouvelle pluie de drones s’abattait sur l’Ukraine. Les coups de menton virils du président américain cacheraient-ils mal une réelle fragilité ? « Poutine est le maître des horloges, analyse Barochez. Il sait que Trump est pressé. » Pas de quoi rassurer les Européens.
► SPIRITUEL. À défaut de trouver le calme sur le plancher des vaches, autant filer dans les étoiles. L’Agence spatiale européenne (ESA) vient de publier un premier lot de données scientifiques obtenues grâce à Euclid, son télescope spatial. Résultat, nous raconte Chloé Durand-Parenti, une « moisson exceptionnelle », 26 millions de galaxies repérées et un aperçu approfondi de la mystérieuse « toile cosmique » qui compose notre cosmos […] Lire la suite