- La police nationale a lancé jeudi un appel à témoins sur les réseaux sociaux afin de « déterminer les circonstances » de l’agression de 7 policiers.
- Celle-ci est survenue samedi soir à Reims en dehors de leurs heures de service.
- Deux frères au lourd passé judiciaire ont été mis en examen dans cette affaire.
La police nationale a lancé jeudi 18 septembre un appel à témoins sur les réseaux sociaux pour « déterminer les circonstances »
de l’agression de sept policiers, survenue samedi soir à Reims (Marne) en dehors de leurs heures de service. « La police judiciaire de Reims cherche toute personne susceptible d’apporter des éléments à l’enquête »
, peut-on lire sur cet appel à témoins diffusé par le compte officiel de la Police nationale de la Marne sur le réseau social X.
Les policiers, qui devaient se retrouver dans un restaurant pour un pot de départ après leur service, avaient été pris pour cible par « une dizaine »
de personnes à coups de poings, de pieds et avec une ceinture, avait expliqué le procureur de Reims, François Schneider, mardi.
#AppelàTémoins | Durant la nuit du 13 au 14 septembre 2025, plusieurs policiers hors service et en civil étaient violemment agressés au centre-ville de Reims. Les enquêteurs de la #PoliceJudiciaire lancent un appel à témoins. Vous avez des informations ?👇👇 pic.twitter.com/VQOYBh3avR — Police nationale 51 (@PoliceNat51) September 18, 2025
Un « véritable lynchage en règle », selon le procureur
Deux frères au lourd passé judiciaire, dont l’un venait de sortir de prison, ont été mis en examen lundi soir pour « violences aggravées sur personnes dépositaires de l’autorité publique » après cette agression perpétrée en plein centre de Reims. Les suspects, âgés de 26 et 27 ans et originaires de Mayotte, ont été placés en détention provisoire et encourent vingt ans de prison.
« Les incapacités de travail sont de vingt-huit jours pour le policier qui a la cheville cassée et de six à dix jours pour les autres »,
avait détaillé François Schneider, décrivant un « véritable lynchage en règle de tout un groupe d’une ultra-violence ».
D’autres assaillants sont toujours recherchés, indiquait le procureur. « Ils étaient environ une dizaine
» au total, a-t-il précisé.









