Un puissant séisme de magnitude 7,7 a frappé l’Asie du Sud-Est ce vendredi 28 mars.
Les secousses ont provoqué des dégâts considérables en Birmanie, où se trouve l’épicentre, et en Thaïlande.
Présent sur le plateau du 20H de TF1, le journaliste Louis Bodin explique pourquoi cette région est particulièrement touchée par ce type de phénomène.
Suivez la couverture complète
Séisme en Asie du Sud-Est : la Birmanie appelle à l’aide
Des scènes de chaos et un bilan déjà très lourd, mais provisoire. La Birmanie a été frappée par un puissant séisme de magnitude 7,7 ce vendredi 28 mars. De fortes secousses ont aussi été ressenties à Bangkok, en Thaïlande. Une catastrophe qui a fait 144 morts et 732 blessés en Birmanie, et huit morts en Thaïlande. Des dizaines de personnes sont encore piégées sous les décombres d’un immeuble à Bangkok.
L’Asie du Sud-Est est une région particulièrement touchée par ce phénomène. « Pour comprendre, il faut s’intéresser à cette croûte terrestre qui nous recouvre et qui est constituée de plusieurs plaques tectoniques », explique le journaliste Louis Bodin, présent sur le plateau du 20H de TF1 ce vendredi.
Deux plaques tectoniques
« Dans la région qui nous intéresse, il y a deux plaques très importantes : la plaque indo-australienne et la plaque eurasiatique », poursuit-il, avant de préciser : « La limite entre les deux passe par l’Indonésie, où on a eu ce tsunami terrible il y a quelques années, et elle remonte également vers la Birmanie ou encore la Thaïlande. »
Lorsqu’il y a confrontation sur cette limite, « une des deux plaques va finir par céder. Et celle qui va céder et qui va s’enfoncer sous l’autre va donner des tremblements de terre extraordinaires », détaille Louis Bodin.
« C’est ce que l’on a vu, c’est sur la Thaïlande et la Birmanie que l’on retrouve cette plaque qui a bougé, avec des conséquences dramatiques, notamment autour de l’épicentre, sur la Birmanie », conclut le spécialiste.