Ils aspiraient à tourner la page. Au lieu de ça, c’est l’âme tourmentée que l’équipe de France masculine de rugby a quitté la pelouse du Stade de France, samedi 8 novembre.
Dans une enceinte devenue leur résidence secondaire – ils y ont été sacrés champions du monde à deux reprises et y ont remporté onze de leurs quatorze rencontres –, les Springboks de l’Afrique du Sud ont dominé les Français (17-32), comme il y a deux ans en quart de finale de la Coupe du monde 2023. Mais cette fois, la victoire ne souffre d’aucune contestation.
« Aujourd’hui, c’est la meilleure équipe du monde, a convenu le sélectionneur tricolore, Fabien Galthié. Ils ont toujours les mêmes atouts, qu’ils ont même développés. » Et à deux ans du prochain Mondial, ses troupes ont du travail pour combler leur retard.
Il y a deux ans, les Français étaient tombés de haut sur leur pelouse. Battus d’un rien, un point (28-29). Mais un point, c’est tout quand une qualification pour le dernier carré d’une Coupe du monde à domicile est en jeu. Et si tous ont affirmé être passés à autre chose, et avancer sans sentiment de revanche, « le traumatisme a touché au-delà des vingt-trois joueurs présents », a reconnu cette semaine l’ouvreur Romain Ntamack, blessé lors du Mondial 2023.
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