- Les cotisations sociales diminuent le salaire net des travailleurs.
- Leur poids interroge alors que la question du pouvoir d’achat préoccupe de nombreux français.
- Les explications de Benoît Perrin, directeur général de Contribuables Associés, sur LCI.
La question du pouvoir d’achat est sur toutes les lèvres. Concernant les salaires, le problème est identifié : c’est la différence entre le salaire super brut (le coût payé par l’entreprise) et le salaire net (ce qui arrive réellement dans la poche des salariés). La solution à ce problème, elle, est plus délicate.
« Si on veut gagner plus, il y a deux possibilités : soit votre boîte marche bien et vous bénéficiez d’
augmentation de salaire
, soit vous jouez en quelque sorte sur la fiscalité, sur les fameuses charges sociales »,
explique Benoît Perrin, directeur général de Contribuables Associés, sur LCI, mardi 30 septembre.
« Dans les années 70, quand vous coûtiez 100 euros à votre employeur, vous en touchiez 70 euros dans votre poche. Aujourd’hui, le salarié en touche seulement 50 euros »,
expose l’expert. La conséquence ? Une fiche de paie « absolument illisible »
sur laquelle « les charges se sont considérablement élargies ». « L’autre jour, j’ai vu 32 lignes sur un bulletin de salaire. Je mets, évidemment, cotisation sociale du patronal et salariale là-dedans »
, explique Benoît Perrin, pour qui la suppression temporaire de la CSG semble être « une bonne idée ».








