Quatre personnes ont été blessées, dont deux grièvement, lundi 4 novembre, dans le RER E, en gare d’Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne), a appris l’Agence France-Presse (AFP) de sources policières. Le préfet de police de Paris et le préfet de Seine-et-Marne ont précisé, dans un communiqué commun, que ces quatre personnes avaient été blessées par « arme blanche ».
Vers 8 heures, une bagarre a éclaté dans le RER E, impliquant plusieurs personnes pour une raison qui n’est pas encore définitivement identifiée. « Plusieurs individus, auteurs des faits, sont entrés dans la rame à l’arrivée du train en gare », ont communiqué les préfets de police de Paris et de Seine-et-Marne. Les auteurs des violences ont utilisé plusieurs armes blanches (couteau, hache, katana) et des battes de base-ball, selon l’AFP.
Une des victimes a eu la main tranchée, et une autre, le crâne ouvert à coups de hache, précise une source policière à l’AFP. Deux autres ont été plus légèrement blessées. Les quatre victimes – des mineurs âgés de 16 et 17 ans – ont été agressées alors qu’elles se rendaient au lycée. Elles ont été transportées en milieu hospitalier pour des soins, selon cette source, qui a ajouté que leurs jours n’étaient pas en danger.
Le principal mis en cause, âgé de 16 ans, a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue, a fait savoir une source policière à l’AFP. Une hache a été retrouvée et saisie lors de la perquisition.
« Les faits sont vraisemblablement liés à une rixe entre bandes et non au trafic de stupéfiants, sous réserve du résultat de l’enquête conduite par le tribunal judiciaire de Melun », ont précisé les deux sources préfectorales. L’enquête, ouverte pour violences volontaires en réunion, a été confiée au commissariat central de Torcy.
« Le nombre de patrouilles sur la ligne du RER E a été renforcé », a également ajouté le préfet de police, compétent en matière de sécurité dans les transports pour l’ensemble de la région Ile-de-France. La bagarre a eu lieu alors que le train était à quai, de sorte que « ni le trafic du RER E ni celui de la gare [ne sont affectés] », a-t-on souligné à la SNCF.
