mardi, mai 7

Réchauffement climatique, stress hydrique, pollution, l’Iran est confronté à divers défis environnementaux. Quels sont-ils ? Comment le régime, qui célèbrera ses 45 ans ce dimanche 11 février, gère-t-il ces enjeux ? Jonathan Piron, historien spécialiste de l’Iran et des questions environnementales au centre de recherche bruxellois Etopia, répond à RFI.

RFI : Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique en Iran ?

Jonathan Piron : L’impact du dérèglement climatique est important en Iran. C’est un pays qui est menacé par toute une série de phénomènes qui tendent à s’accroître. Il y a déjà l’élévation des températures qui fait que le pays est confronté à des périodes de sécheresse de plus en plus importantes, de plus en plus dures. Le cycle des sécheresses se raccourcit. On avait d’habitude d’un écart de dix ans entre les différents cycles. On voit maintenant que ces cycles se rapprochent dans une temporalité de trois ou quatre ans. Ces différentes tensions s’accumulent à d’autres : des tempêtes de poussière de plus en plus importantes, une réduction des nappes phréatiques. Le pays fait donc de plus en plus face à un stress environnemental et climatique. Cela produit toute une série de tensions, aussi bien du point de vue social, économique que politique.

Quelles tensions cela provoque-t-il ?

Les défenseurs de l’environnement ont-ils des marges de manœuvre pour exprimer leur inquiétude ?

L’environnement est-il un enjeu pris en compte par le régime lui-même ?

► À lire aussi :

Partager
Exit mobile version