Depuis le départ de Jean Castex à la SNCF, le 3 novembre, la RATP est sans patron en titre. Il existe au moins une maigre certitude : l’intérim, assuré par Jean Bassères, durera au moins jusqu’à 2026, puisqu’il est désormais matériellement impossible qu’un processus de nomination, incluant deux auditions devant les commissions du Parlement, aboutisse avant janvier.
Selon les informations du Monde, recoupées auprès de plusieurs sources qui ont requis l’anonymat, le processus est enclenché. La direction générale des infrastructures, des transports et des mobilités et l’Agence des participations de l’Etat ont entamé, à la toute fin novembre, l’audition de certains candidats ayant un profil technique. D’autres seront entendus dans les jours qui viennent directement par les ministres des transports et de l’économie, rapporte un participant à ces entretiens.
Plusieurs candidats déplorent qu’il n’y ait pas de cadre clair de désignation, mais seulement des « bouts de processus qui coexistent », sans que personne en ait de vision claire. Au terme de ce parcours jugé chaotique, une liste restreinte doit être déposée sur le bureau du président de la République, Emmanuel Macron, mi-décembre. Il pourrait arrêter son choix avant le 17 décembre, date du dernier conseil des ministres avant les fêtes.
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