- Des perquisitions ont été menées jeudi au domicile de la ministre de la Culture ainsi que dans sa mairie du 7e arrondissement de Paris dans le cadre d’une enquête pour corruption.
- Rachida Dati « a toute sa place au gouvernement », a assuré ce vendredi la porte-parole de l’exécutif Maud Bregeon.
Rachida Dati « a toute sa place au gouvernement »
. C’est ce qu’a assuré ce vendredi 19 décembre la porte-parole de l’exécutif, Maud Bregeon, au lendemain des perquisitions menées au domicile de la ministre de la Culture ainsi que dans sa mairie du 7e arrondissement de Paris dans le cadre d’une enquête pour soupçons de corruption.
« Rachida Dati a toujours clamé son innocence et Rachida Dati est évidemment présumée innocente (…) Il n’y a pas de sujet »
, a déclaré sur RTL Maud Bregeon à propos des enquêtes judiciaires concernant la ministre. « Elle fait un travail remarquable au ministère de la Culture »
, a-t-elle affirmé.
#RachidaDati : « Elle est présumée innocente, elle a toute sa place au gouvernement » @MaudBregeon , porte-parole du gouvernement, invitée de @ThomasSotto dans #RTLMatin pic.twitter.com/7oqPaNChGS — RTL France (@RTLFrance) December 19, 2025
Une information judiciaire ouverte
Dans l’affaire ayant déclenché les perquisitions de jeudi, Rachida Dati est soupçonnée d’avoir perçu 299.000 euros d’honoraires de GDF Suez quand elle était députée européenne (2009-2019), sans en déclarer la provenance au Parlement européen, comme l’a signalé une source proche du dossier à l’AFP.
L’information judiciaire est ouverte « notamment des chefs de corruption active et passive, trafic d’influence, détournement de fonds publics, recel et blanchiment de ces délits en lien avec l’exercice du mandat de parlementaire européen de Madame Rachida Dati »
, écrit ainsi le procureur de la République financier, Jean-François Bohnert, dans un communiqué.
En juin dernier, Rachida Dati assurait que des documents comptables relatifs à cette affaire avaient été examinés par la justice : « Tout ça est déclaré, tout ça est très au clair »
, avait-elle réagi sur Europe 1.
La candidate LR à la mairie de Paris est renvoyée dans un autre dossier devant le tribunal correctionnel en septembre 2026 pour corruption et trafic d’influence aux côtés de Carlos Ghosn. Tous deux contestent les charges dans ce dossier judiciaire instruit depuis 2019.
Elle est enfin visée par une enquête concernant une éventuelle non-déclaration de bijoux de luxe à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Elle avait à ce sujet assuré en mai n’avoir « rien à régulariser »
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