Son élection, à 71 voix pour et 3 contre, n’a fait que peu de doute. Mercredi 19 mars, après une audition par les commissions des Lois de l’Assemblée nationale et du Sénat et un avis favorable des deux chambres, Jean Maïa a été nommé à la tête de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Un nouveau défi pour cet homme jusqu’ici habitué à l’ombre.
Il succède à ce poste clé au magistrat Jean-Louis Nadal et à l’ancien ministre de la Justice Didier Migaud. La HATVP a été créée en 2013 pour recevoir, contrôler et publier les déclarations de situation patrimoniale et les déclarations d’intérêts de certains responsables publics, notamment les membres du gouvernement.
« Je voudrais veiller à ce que la HATVP continue à exercer les missions que la loi lui impartit avec toute la rigueur juridique requise, et avec le discernement qu’elle me semble lui commander tout autant », a expliqué Jean Maïa à Sophie Blanc, rapporteuse de la commission sur cette nomination.
À LIRE AUSSI Jean-Baptiste Djebbari : « Le macronisme ne survivra pas à Emmanuel Macron » Selon Le Figaro, Jean Maïa est bien connu et respecté des parlementaires de tout bord (comme l’Insoumis Ugo Bernalicis ou le LR Patrick Hetzel). La HATVP fait parfois l’objet de critiques, comme l’ont évoqué les parlementaires ce mercredi matin en décrivant « la subjectivité de ses décisions » et « les risques d’instrumentalisation politique ».