Ce billet est extrait de la newsletter hebdomadaire « Darons daronnes » sur la parentalité, qui est envoyée tous les mercredis à 18 heures. Vous pouvez vous inscrire gratuitement à cette newsletter en suivant ce lien.
A ma fête d’anniversaire à la maison, l’autre soir, une amie a poussé un cri d’indignation en voyant nos santons sur la table basse. Au début, j’ai cru que c’était parce que ces statuettes fragiles, offertes par ma belle-mère, étaient à proximité des bouteilles et de nos mains alcoolisées, mais pas du tout : « Sacrilège !, s’est-elle exclamée. Qu’est-ce qu’il fait là, lui ? » Lui, c’était le petit Jésus, qui trônait au beau milieu de cet attroupement d’animaux et de personnages de plâtre, patiemment mis en place par ma fille aînée quelques jours plus tôt.
La boulette. J’avais oublié que Jésus n’arrive dans la crèche que le 25 décembre, en toute logique. J’ai grandi dans une famille de culture catholique, mais puissamment anticléricale, où les « curetons » n’apparaissaient que dans les mauvais souvenirs de mon père. Pourtant, j’ai de vagues souvenirs d’une crèche en plastique sous le sapin – sans doute « pour la tradition ». Mon compagnon a passé plus de temps à l’église que moi quand il était jeune, mais, aujourd’hui, nous élevons nos enfants dans un agnosticisme ouvert.
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