Comme tous les ans au mois d’avril, la sempiternelle déclaration de revenus effectue son grand retour. Depuis le jeudi 10 avril, tous les foyers fiscaux peuvent se connecter sur impots.gouv.fr pour déclarer leur revenus perçus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024.
Quelle date limite ?
Pour s‘acquitter de cette tâche fastidieuse pour certains, tous les Français ne bénéficient pas du même temps. La date butoir varie selon votre département de résidence. Pour ce cru 2025, elle est fixée au :
-
Jeudi 22 mai avant minuit si votre département est compris entre le 01 (Ain) et le 19 (Corrèze)
-
Mercredi 28 mai avant minuit si votre département est compris entre le 2A (Corse-du-Sud) et le 54 (Meurthe-et-Moselle)
-
Jeudi 5 juin avant minuit si votre département est compris entre le 55 (Meuse) et le 976 (Mayotte).
Les contribuables dans l’incapacité de remplir leur déclaration en ligne doivent quant à eux remplir un formulaire papier, à renvoyer impérativement avant le mardi 20 mai à 23h59. Une fois la déclaration remplie, Bercy enverra l’avis d’imposition dans le courant de l’été aux 40 millions de foyers fiscaux concernés. Attention, les Français non soumis à l’impôt ne sont pas exemptés de ce processus administratif.
Quels risques en cas d’oubli ?
Si vous êtes du genre tête en l’air, sachez que « tout retard dans le paiement de l’impôt donne lieu à l’application d’une majoration de 10 % ». L’administration fiscale peut se montrer compréhensive dans certains cas mais mieux vaut avoir de solides arguments pour échapper à la sanction. « En cas de difficultés passagères et exceptionnelles, vous pouvez solliciter un délai de paiement afin d’échelonner vos dettes fiscales en cours », précise economie.gouv.fr. La majoration monte à 20 % pour un dépôt dans un délai de 30 jours après une mise en demeure, 40 % en l’absence de réponse dans les 30 jours suivant une mise en demeure. La pénalité peut grimper à 80% de l’impôt total si l’administration découvre que vous exercez une « activité occulte » comme du travail au noir par exemple.
En plus de ces sanctions possibles, des intérêts de retard vous seront appliqués. Ils s’élèvent à 0,20 % de l’impôt dû par mois (soit 2,4 % par an). Ils s’appliquent jusqu’au dernier jour du mois du dépôt de la déclaration de revenus.