Pierre Palmade a été condamné mercredi à cinq ans de prison, dont deux ferme, pour blessures involontaires, après le grave accident routier dont il a été à l’origine en février 2023.
Concrètement, que va-t-il se passer dans les jours et semaines à venir pour l’humoriste ?
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Pierre Palmade condamné à cinq ans de prison, dont deux ferme
C’est une affaire ultra-médiatisée. Pierre Palmade a été condamné, mercredi 20 novembre, à une peine de cinq ans de prison, dont deux ferme, pour blessures involontaires, après avoir provoqué un grave accident de la route en Seine-et-Marne en conduisant sous l’emprise de stupéfiants, le 10 février 2023. L’intéressé n’a pas encore indiqué s’il souhaitait faire appel de cette décision. Dans tous les cas, étant donné la présence d’une clause d’exécution provisoire, une telle procédure ne sera pas suspensive, ce qui signifie qu’il ne peut pas échapper – ne serait-ce que momentanément, le temps que la Cour d’appel tranche – à un passage derrière les barreaux.
Comme la peine d’emprisonnement est supérieure à un an, l’humoriste ne peut pas bénéficier d’une détention aménagée automatique (via bracelet électronique notamment). Il devra donc bel et bien passer par le milieu carcéral, même s’il sera certainement, au vu de sa notoriété, placé dans un quartier pour personnes vulnérables (aussi appelés « quartiers VIP »). Toutefois, il peut sans plus attendre formuler une requête d’aménagement de peine auprès du juge d’application des peines. Selon l’Article 723-7 du Code de procédure pénale , il pourrait, le cas échéant, être placé « sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique » ou se voir « subordonner une libération conditionnelle à l’exécution d’une mesure de détention à domicile sous surveillance électronique ».
Un mandat de dépôt à effet différé
Par ailleurs, le tribunal de Melun a délivré un mandat de dépôt à effet différé. Concrètement, cela signifie que l’homme de 56 ans ne va pas être incarcéré immédiatement. « Vous serez très prochainement convoqué par le procureur de Bordeaux qui fixera avec vous la date et l’établissement pénitentiaire dans lequel vous exécuterez deux ans d’emprisonnement », a expliqué le président de l’instance. Ce délai de convocation « ne saurait excéder un mois », précise l’article 464-2 du Code de procédure pénale .
À noter que même si Pierre Palmade n’interjette pas appel, un deuxième procès doit se tenir pour évoquer les dédommagements qu’il devra verser eut égard aux blessures subies par les victimes.
