Les premiers bureaux de vote ont fermé aux États-Unis, alors que beaucoup d’Américains craignent une éruption de violences après le scrutin.
Dans un contexte tendu, la police américaine a indiqué qu’un homme a été arrêté près du Capitole, à Washington.
Selon les autorités, il était armé d’un pistolet de détresse et « sentait le carburant ».
Suivez la couverture complète
Élection présidentielle américaine
Les autorités américaines sur le qui-vive. Alors que des millions d’Américains sont appelés aux urnes dans un contexte tendu , ce mardi 5 novembre, pour déterminer qui sera le prochain dirigeant des États-Unis, la police du Capitole a fait savoir qu’un homme avait été arrêté près du site. Selon un communiqué , il « sentait le carburant » et était équipé d’une torche et d’un pistolet de détresse.
Washington se barricade
L’homme a été arrêté alors qu’il passait les contrôles de sécurité au centre d’accueil du site, qui a par conséquent interrompu les visites touristiques pour la journée. Dans un point presse, le chef de la police du Capitole, Thomas Manger, a précisé que deux agents de police ont remarqué deux bouteilles et « ce qui semblait être un objet en forme d’arme à feu » dans le sac à dos du suspect sur le tapis roulant et ont senti une « légère odeur d’essence ».
« Lorsqu’ils ont retiré le sac à dos du tapis roulant, ils ont remarqué une odeur d’essence beaucoup plus forte », a ajouté Thomas Manger. Les agents auraient alors trouvé un pistolet de détresse, un briquet et un briquet torche dans la veste du suspect, ainsi que « d’autres articles dans son sac à dos ». Selon Fox News , il aurait conduit toute la nuit depuis le Michigan pour apporter au siège du Congrès un manifeste de 25 pages qu’il aurait écrit.
Lors de sa conférence de presse, le chef de la police du Capitole, Thomas Manger, a déclaré qu’« on ne sait pas vraiment à ce stade qu’elles étaient » les intentions de l’homme arrêté. Selon lui, « rien n’indique pour l’instant que cela ait un rapport avec l’élection ».
Cette arrestation a lieu alors que deux Américains sur trois redoutent une éruption de violence après le scrutin. Dans un contexte tendu, tandis que Donald Trump a d’ores et déjà dénoncé des « tricheries », certains bureaux de vote se sont mués en forteresses, surveillées par drones et avec des tireurs d’élite sur les toits. Dans la capitale fédérale Washington, des barrières métalliques entourent la Maison Blanche, le Capitole et d’autres sites sensibles, alors que le Capitole avait été pris d’assaut, le 6 janvier 2021, par des supporters du candidat républicain.