Les républicains ont raflé, mercredi 6 novembre, le Sénat, jusqu’ici aux mains des démocrates, en gagnant une majorité d’au moins 51 sièges sur 100.
Son contrôle, avec celui de la Chambre des représentants, était un enjeu majeur du scrutin législatif organisé en parallèle de la présidentielle.
Il assure à Donald Trump, qui a revendiqué la victoire, une marge de manœuvre pour mettre en œuvre son programme et faire adopter ses lois au Congrès.
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Élection présidentielle américaine
C’est un organe crucial du pouvoir fédéral qui tombe dans l’escarcelle de Donald Trump . Les républicains ont repris, mercredi 6 novembre, le contrôle du Sénat des États-Unis. Une victoire, rendue possible grâce à deux succès électoraux, en Virginie-Occidentale et dans l’Ohio, qui permet au parti du milliardaire américain de dominer au moins l’une des deux chambres du Congrès . Dans l’attente du dépouillement de celle des représentants, toujours en jeu, à majorité rouge avant le scrutin.
Chambre haute du Parlement, le Sénat compte 100 sièges – deux par État – et 34 d’entre eux étaient soumis au vote. Les démocrates avaient la tâche ardue de devoir en défendre les deux-tiers. Un vrai défi étant donné leur courte majorité de 51 sièges contre 49. Le parti républicain a inversé le rapport de forces, en s’emparant de la majorité (51 contre 42), avec encore une dizaine de sièges à attribuer.
Mains libres pour faire adopter ses lois
Avec la Chambre des représentants, le Sénat constitue la branche législative du gouvernement fédéral. Il vote les lois fédérales, comme la chambre basse du Congrès, conformément à l’article I de la Constitution. Celle-ci lui confère toutefois des pouvoirs propres, exclusifs et plus importants, en matière de ratification des traités, de nomination et de destitution de personnages-clés de l’exécutif, pour l’élection du vice-président ou la conformation des magistrats fédéraux.
Le verdict des urnes était très attendu, puisque le contrôle du Sénat assure au vainqueur de la présidentielle de pouvoir mettre en œuvre son programme en bonne entente avec le Parlement, sans blocages ni impasses. Avec potentiellement la Chambre des représentants, Donald Trump aura les mains libres pour faire adopter ses lois au Congrès.